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Pour tous ceux suivant l’actualité des imprimantes 3D, vous n’êtes pas sans savoir qu’il est désormais possible d’imprimer des maisons, cette forme d’impression étant même arrivé jusqu’en France. Si la technique en soi est déjà spectaculaire, il fallait un autre petit élément pour transcender le tout.
Ce sont des chercheurs de l’université du Maine qui ont ainsi trouvé un moyen d’imprimer de manière plus responsable. En effet, ils ont mis au point un nouveau type d’habitat imprimé se nommant BioSource 3D. Quelle est la particularité de cette maison ? Elle est entièrement faite de matériaux recyclés tout en étant parfaitement isolée. La première maison imprimée se voulant écologique en somme.
Les chercheurs se sont depuis longtemps penchés sur l’utilisation de matériaux en provenance de forêts pour leurs recherches, une aubaine pour eux quand on sait que le Maine est l’état le plus boisé des USA. Ils ont ainsi utilisé un mélange de nanofibres de cellulose mélangées à des thermoplastiques afin de créer des maisons les plus vertes possible.
Pour ce qui est de l’impression même de la maison, les têtes pensantes ont utilisé une imprimante nommée Masterprint X3, considérée selon eux comme étant la plus grande au monde.
Avec ce projet qui mérite d’être salué, le centre de recherche voit loin et voudrait contribuer à rendre l’état du Maine entièrement neutre en carbone d’ici 2045. Il suffirait par la suite que cette méthode se démocratise pour qu’elle puisse résoudre nombre de problèmes, entre le manque de ressources et l’explosion démographique et la hausse des prix en résultant.
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L’impression 3D continue à faire des heureux et des heureuses ! En effet, on ne présente plus les exploits médicaux réalisés par cette méthode et c’est cette fois une Toulousaine qui a pu en bénéficier.
La patiente avait ainsi perdu son nez suite à un cancer des fosses nasales et elle n’avait pas manqué d’utiliser divers moyens pour faire reconstruire le tout, que ce soit via des greffes ou via l’utilisation d’une prothèse. C’est alors que l’utilisation de biomatériaux est venue à la rescousse.
L’opération s’est déroulée de la manière suivante ; un greffon synthétique a d’abord été implanté dans l’avant-bras de la patiente avant de pré-vasculariser le tout. Il aura fallu ensuite l’intervention de divers acteurs pour que le processus fonctionne. Ainsi, une société belge du nom de Cerhum, spécialisée en reconstitution osseuse, s’est alliée avec l’équipe de chirurgiens du CHU de Toulouse afin de trouver la meilleure manière d’imprimer le tout.
L’opération d’implantation a d’abord débuté en juillet et deux mois plus tard le dispositif médical semblait avoir bien pris forme. Il a par la suite fallu transplanter le tout au niveau du nez de la patiente et effectuer une minutieuse microchirurgie pour pouvoir connecter l’ensemble des vaisseaux sanguins. Il aura ensuite fallu une dizaine de jours d’hospitalisation et plusieurs jours sous antibiotiques pour que la patiente soit sur pied.
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Cette nouvelle opération devrait offrir aux médecins de nouveaux moyens d’effectuer des poses d’implants en tous genres, d’autant que cela fait quelques années que l’utilisation d’imprimantes 3D en médecine prend de l’essor.
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