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Cela fait un bout de temps que l’espace fait les yeux doux à l’impression 3D. Il fut un temps en effet où il était question d’imprimer des habitats sur la Lune. Si le projet ne s’est pas encore démocratisé, il semblerait que notre satellite soit toujours dans le collimateur de certaines têtes pensantes.
En effet, une compagnie texane du nom d’ICON serait en train de créer une imprimante capable de donner vie à des routes et des pistes d’atterrissage sur l’astre. L’imprimante en question utiliserait un faisceau laser capable de faire fondre le sol lunaire afin de construire des éléments couche par couche.
Cette technique ferait économiser des milliards de dollars à la NASA, qui n’aurait ainsi pas à faire des allers retours dans l’espace pour acheminer des matériaux divers. Pour information, le prix par kilo d’éléments envoyés sur la lune serait d’un million de dollars.
ICON a attiré l’attention de la NASA lors d’une compétition autour de l’impression sur la Lune en 2019 mais la compagnie n’avait pas eu la possibilité d’accéder aux phases finales. Ce n’était que partie remise car fin novembre, l’agence spatiale a finalement signé un contrat de 57,2 millions de dollars avec ICON pour que cette dernière s’occupe des futures infrastructures lunaires.
A l’heure actuelle la compagne projette de faire des impressions tests sur La Lune d’ici la fin de la décennie. En attendant, une structure test terrestre devrait accueillir des astronautes durant une année afin de voir les effets d’un tel séjour sur le long terme, que ce soit au niveau physique comme psychologique.
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Il est toujours agréable de voir des personnes chercher activement à allier impression et démarche écologique. C’est le cas de deux chercheurs,Swaleh Owais et Reiten Cheng, qui ont réussi à trouver une solution pour transformer des bouteilles en plastique en filaments pour imprimantes 3D.
Ce n’est un secret pour personne, le plastique est l’une des matières causant le plus de tort à l’environnement. A ce titre, il est estimé que ce sont près de 710 millions de tonnes de matière qui se seraient accumulées dans le milieu naturel, notamment marin. Ainsi, face à une telle accumulation, utiliser le plastique de manière plus réfléchie devient une nécessité. Et c’est là que nos deux têtes pensantes interviennent.
En effet, c’est lors d’une mission au Rwanda que le duo s’est rendu compte à quel point il était difficile d’utiliser des imprimantes 3D en raison du coût d’impression élevée. C’est qu’ils ont eu l’idée d’utiliser des bouteilles en plastique trouvées sur place. Une certaine aubaine pour le pays qui peine justement à recycler ses déchets. C’est ainsi, au travers de ces différents constats qu’une machine du nom de Polyformer a vu le jour. Cette dernière fonctionne en découpant les bouteilles en de longs filaments de 1,75 mm avant que ceux-ci ne soient roulés en bobine après refroidissement.
Pour information, une bouteille de 500 ml permet d’obtenir pas moins de 3m de filament !
Une très belle idée qui risque de donner des idées à d’autres chercheurs, surtout quand on voit la portée tant économique qu’écologique du projet. Celui-ci a d’ailleurs tapé dans l’œil du concours Dyson, qui récompense les personnes trouvant des solutions à des problèmes majeurs. Les deux chercheurs ont ainsi obtenu 30000 livres sterling afin de faire avancer leurs recherches.
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