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Quoi de mieux pour faire plaisir à son bambin que de lui offrir une belle imprimante 3D ! Si vous voulez ainsi que votre tête blonde goutte aux joies de l'impression, il faudra néanmoins que celui-ci fasse attention, la chaleur dégagée par le plastique pouvant être dangereux. Ce petit détail de sécurité est arrivé aux oreilles de certains concepteurs qui se sont mis en tête de créer une imprimante adaptée aux enfants.
Bonsai Labs, une boite située au Japon, a ainsi conçu la BS Toy, une imprimante se voulant plus sûre que celles actuellement disponibles. Ainsi, l'appareil montera jusqu'à 80 degrés, une température bien en deçà d'une MakerBot par exemple qui aura tendance à se transformer en véritable four. Bien entendu, la température demeure relativement importante, mais ce sera le minimum syndical pour pouvoir faire fondre le plastique.
Si la compagnie nippone s'est attachée à rendre l'imprimante plus accessible au niveau sécurité, elle n'en a pas oublié sa fonctionnalité première, à savoir imprimer ! Vous pourrez ainsi donner vie à des objets de 10 cm de haut et 12.7 cm de large et il est également prévu que des filaments de couleur soient disponibles avec la machine. Il va sans dire que les filaments en question seront tout d'abord étudiés pour qu'elles répondent aux normes de sécurités imposées par la BS Toy.
Aucune date de sortie n'est pour le moment prévue pour cette imprimante, celle-ci venant à peine d'être présentée au salon du jouet de Nuremberg. Vous avez déjà en tout cas une petite idée de cadeau pour le Noël à venir !
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Les possibilités de l’impression en relief sont telles qu’il est possible d’imprimer ce que bon nous semble, ou presque, en utilisant cette nouvelle forme d’impression. Les deux limites capables de freiner cette frénésie créative seraient l’imagination des créateurs d’imprimantes mais également les soucis de copyright ! En effet, à l’instar du téléchargement lambda, il deviendra peut-être nécessaire de montrer patte blanche avant d’imprimer n’importe quoi !
Un certain Jerry Fisher en a ainsi fait les frais après avoir reproduit une réplique du fameux « Penseur » de Rodin chez lui. L’amateur d’art avait tout d’abord créé une réplique 3D de la sculpture en se rendant dans le campus de l’université d’Augustana, dans le Dakota du sud. S’aidant de la photogrammétrie et analysant des scans 2D de la sculpture, Fisher a imprimé l’œuvre avant de mettre à disposition du grand public les plans d’impression. Ayant eu vent de cette reproduction, un responsable de l’université contacta alors Fisher pour lui demander d’enlever les plans mis en ligne. Fisher se défendit en parlant du copyright assez flou en ce qu’il s’agit de l’impression en relief, il finit par obtempérer en enlevant les dits fichiers.
Cette petite histoire relance quelque peu le débat sur le fait de pouvoir imprimer ce qu’on veut en toute impunité. Néanmoins, imprimer des objets d’art n’est en soi pas un « délit » et à en croire Cosmo Wenman, un artiste spécialisé dans l’impression 3D d’œuvres d’art, le nombre d’œuvres appartenant au domaine public est plus que vaste. A ce titre, le musée du Smithsonian a rendu disponibles de nombreux scans 3D de son catalogue tandis que celui de Baltimore comptait bientôt rendre accessible un scan 3D de leur propre « Penseur ».
Le cas de Jerry Fisher devrait donc être un petit cas d’excès de zèle, mais si le monde de l’art se montre un peu plus tolérant envers les amateurs d’imprimantes 3D, pas sûr que les autres domaines se montrent tout aussi conciliants. Gageons que les histoires de copyright vont commencer à fleurir dans les mois qui viennent !
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