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Un problème que vous avez peut-être déjà rencontré
Dans le monde des cartouches d'encre, les principaux constructeurs sont constamment sur leurs gardes afin de protéger leurs produits d'une malversation quelconque. Cela ne concerne pas uniquement la qualité de l'encre du consommable, mais également certains composants clés comme les puces électroniques.
Vous n'êtes pas sans savoir que certaines cartouches possèdent des puces électroniques « verrouillant » le consommable. Alors qu'un marché parallel aux consommables conventionnels a vu le jour, mettant en scène des cartouches compatibles ou rechargeables, les grosses firmes n'hésitent pas à venir bouleverser le dit marché en intentant par exemple des procès contre les fabricants ayant eu la mauvaise idée de mettre au point des puces pillant quelques brevets ne leur appartenant pas.
Ce sera par exemple le cas de HP qui poursuit depuis le 06 octobe 2014 deux compagnies ( les branches américaine et chinoise de Ninestars et Apex electronics), coupables d'avoir mis en vente des puces « illicites » se trouvant sur des cartouches de type HP 364, 920, 932/933, 950/951 et 970 tout en ayant eu parfaitement conscience de leur acte. Ainsi, les deux compagnies auraient enfreint trois brevets du constructeur américain, à savoir ceux portant la mention 687, 301 et 381 (vous pourrez en savoir plus sur les brevets concernés en vous rendant sur cette page ou celle-ci ).
Si HP compte faire tout ce qui est en son pouvoir pour faire pencher la balance de son côté, (une plainte visible ici ayant été déposée) les responsables d'Apex Electronics clament de leur côté n'avoir reçu aucuns documents de la part du fabricant américain ou du tribunal.
Quelle que soit l'issue de cette affaire, celle-ci nous montre en tout cas les dessous de cette guerre industrielle que se livrent parfois les constructeurs derrière le dos du consommateur. Histoire de se mettre au pas et de respecter au mieux les desiderata des grandes compagnies, les revendeurs de puces et autres consommables compatibles ou rechargeables doivent systématiquement être au taquet, scrutant la moindre mise à jour ou le moindre nouveau brevet afin d'être aux normes, quitte à stopper la mise en vente de certains produits pour un laps de temps. Ainsi, une cartouche compatible pourra être parfaitement légale avant d'être une hors la loi deux jours plus tard. Aux revendeurs donc d'être particulièrement attentifs afin d'une part de rester dans la légalité tout en proposant aux consommateurs un matériel de qualité et parfaitement légitime! Outres les vendeurs peu tatillons, les utilisateurs devront également se montrer méfiants envers les cartouches contrefaites, ce fléau étant hélas très vivance, comme nous l'avions évoqué dans un précédent billet visible ici.
Même si les grandes compagnies se permettent de faire les gendarmes dans un milieu bien plus complexe qu'il n'y paraît, forcant parfois l'utilisateur à acheter des produits exclusifs (comme nous l'évoquions ici ) , il ne faut pas oublier qu'elles sont également responsables de l’accumulation de centaines de milliers de cartouches usagées, celles-ci représentant un grave danger pour l’environnement. De ce fait, 2018 risque d'être une année fatidique pour ce qui est du recyclage de cartouche. Comme précisé dans l'un de nos derniers articles, une loi sommant les grands constructeurs à recycler leurs déchêts verra le jour, poussant les acteurs majeurs de l'impression à assumer à leur tour leurs actes.
La question de l'obsolescence programmée est également plus que jamais d'actualité et un sénateur a proposé cette semaine la mise en place d'un texte de loi rendant concret le concept même d'obsolescence. Ainsi, les industriels pourraint être sévèrement punis en cas en cas de recours à ce type de pratique, risquant un emprisonnement de deux ans ainsi que d'une amende de 37 500 euros.
Si les constructeurs cherchent, parfois à raison, à défendre leurs intêrets, ils ne doivent pas non plus oublier ceux des personnes responsables de leur succès, les consommateurs eux-mêmes.
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Vous connaissez sans doutes la compagnie Amazon, celle-ci livrant quasiment tout et n'importe quoi à de nombreux clients de par le monde. Soucieuse semble t-il de proposer de nouvelles solutions à ses clients , la firme américaine veut aller encore plus loin dans son système de livraison en faisant les yeux doux à l'impression 3D !
Un temps intéressée par l'acquisition de drones pour livrer bouquins et autres Blu-ray, la compagnie semble avoir fait machine arrière en raison des nombreuses régulations mettant un frein à l'utilisation commerciale de ce type d'appareil. Loin de se décourager, les responsables du site de vente se tournent désormais vers l'impression en relief pour satisfaire sa clientèle.
Amazon équiperait donc des camions avec l'imprimante en question, permettant ainsi d'imprimer l'objet ou le jouet désiré en un rien de temps. Fini l’accumulation de stocks dans les hangars, sans compter que le temps de livraison serait drastiquement réduit après que la commande ait été passée. On ignore en tout cas si cette solution verra le jour dans l'immédiat, d'autant plus que la firme est actuellement en train d'étudier d'autres solutions pour améliorer ses services, allant de l'utilisation de coursiers à vélo en passant par la livraison anticipée.
Alors que l'impression 3D est en train de gagner en importance, il arrivera peut-être un jour où il ne sera même plus nécessaire de commander quoi que ce soit sur Internet mais d'imprimer directement le produit ou l'objet souhaité depuis son salon. Quand on voit à quel point l'impression en relief gagne du terrain, l'avenir risque de frapper à nos portes bien plus tôt que prévu !
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