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Créer des circuits électroniques flexibles ne sera pas une mince affaire. Il faudra en effet superposer de très fines couches de matériaux conducteurs sur un autre matériau qui sera lui-même déjà ultra-flexible. Néanmoins, une nouvelle forme d'impression jet d'encre va permettre aux scientifiques d'utiliser du métal liquide pour arriver à leurs fins.
Des scientifiques de l'université de Purdue ont ainsi eu la brillante idée d'utiliser une banale imprimante pour donner vie à leurs idées. Bien évidemment, imprimer du métal liquide ne se fera pas en un claquement de doigts et l'équipe a ainsi dû créer une encre très spéciale pour l'occasion. Celle-ci faisait appel à un alliage de gallium et d'indium et le tout fut créé en utilisant du métal liquide que l'on a dispersé à l'aide dans un solvant non ferreux à l'aide d'ultrasons. Un procédé fastidieux qui donnera ainsi lieu à une encre qui sera parfaitement utilisable dans une imprimante jet d'encre !
Ainsi, vous pourrez imprimer des objets faits d'un métal souple, au même titre qu'une imprimante en relief qui imprimera le bibelot de votre choix.
Selon Rebecca Krameur, une assistante œuvrant à l'université de Purdue, le but est de mettre au point des éléments électroniques souples et flexibles tout en étant parfaitement résistants. Ce procédé permettrait désormais d'imprimer des composants sur n'importe quel type de support, allant du plastique en passant par le tissu. Mieux encore, les circuits imprimés seront protégés par une espèce de « peau » qui les empêcheront d'être conducteur d'électricité. Pour les activer, il faudra tout simplement appliquer une pression dessus, ce qui permettra à l'utilisateur d'activerles zones qu'il souhaite à sa guise.
Avec une telle avancé dans le monde de l'impression et de la robotique, il se peut qu'une nouvelle catégorie ingénierie voit bientôt le jour : la robotique flexible !
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Si les imprimantes en 3D sont en soi une belle révolution, il se trouve que cette nouvelle technologie comporte encore quelques lacunes. En effet, il faudra bien souvent se montrer extrêmement patient avant de voir arriver l'objet souhaité par impression. Les ingénieurs travaillent désormais sans relâche pour doper la vitesse des imprimantes et une boite australienne semble avoir résolu le problème grâce à son imprimante 3D du nom de Gizmo.
Nous vous avions évoqué il y a peu la Carbon 3D, une future imprimante se targuant elle aussi d'aller encore plus vite grâce à une technique des plus novatrices. La Gizmo fera également la part belle à la technologie dites DLP (pour direct light printing) ainsi qu'à l'utilisation de résine pour une impression en deux temps trois mouvements. A titre d'exemple, un objet mesurant 30 mm de diamètre se verrait imprimer en l'espace de six minutes. On est en effet loin des heures parfois nécessaires avant de donner vie à un objet.
La dimension d'impression ne serait définitivement pas un problème car quelques modifications et l'appareil serait en mesure d'imprimer des objets de 150 x 80 x 26 mm. D'autres innovations comme l'utilisation de cuves remplies de résines en couleurs devraient aussi être étudiées, afin de rendre les objets imprimés moins monochromes.
Pour les plus pressés d'entre-vous,sachez qu'une campagne sur kickstarter devrait avoir lieu dans le courant de l'année ( vers septembre plus précisément) et trois modèles d'imprimantes devraient voir le jour, avec une fourchette de pris allant de 2, 500 dollars à 6,000 dollars. La course à la vitesse d'impression semble plus que jamais lancée!!
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