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Outre le domaine de la médecine et de la cuisine qui font depuis longtemps les yeux doux à l'impression 3D, il se peut que cette nouvelle technologie devienne également l’apanage des forces de l'ordre. En effet, une imprimante vient d'être utilisée pour la première fois dans la région du Devon, en Angleterre, lors de l’appréhension d'un criminel.
Tout a commencé en juillet 2014 lorsque Lee Dent, 42 ans, s'attaqua à un jeune footballeur du nom d'Alex Peguero, alors âgé d'à peine 17 ans. Ce serait ainsi une petite plaisanterie qui aurait mal tourné, poussant Dent à attaquer ce jeune footballeur en devenir, allant jusqu'à le tuer.
Afin de faire arrêter le coupable, la police à ainsi fait appel à une imprimante dernier cri afin de reproduire l'arme du crime, une bouteille brisée en mille morceaux. Il aura fallu près de 28 heures afin de recréer la bouteille couche par couche, permettant ainsi à la police de fournir la preuve finale quant à la culpabilité de Dent.
Selon l'inspecteur Ian Ringrose, cette réplique imprimée a été d'une grande aide pour clore cette enquête. Ainsi, le coupable a pu montrer la manière dont il avait tenu la bouteille lors de l’assassinat, permettant ainsi de faire coïncider le gestes avec les autres éléments fournis lors de l'enquête. Suite à cela, Dent a écopé d'une peine de 22 ans en prison.
Ce genre de technique d'enquête va sans douter se démocratiser dans les années à venir, transformant ainsi les imprimantes en véritables limiers permettant aux enquêteurs d’appréhender les plus dangereux criminels.
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Belle initiative que celle de ce couple suisse, actuellement en « tournée » en Méditerranée. Jennifer Gadient et Fabian Wyss parcourent ainsi depuis plusieurs mois le littoral de différentes contrées, cherchant à dépolluer les plages en se servant d'une imprimante 3D !
Difficile de premier abord de comprendre en quoi une imprimante pourrait servir à nettoyer une plage et pourtant, la réponse est relativement simple. Cherchant principalement des objets en plastique (des bouchons, des bouteilles, des canettes), ils s'en servent par la suite pour transformer le tout en filament. Ce dernier servira ainsi à alimenter leur imprimante pour donner vie à de nouveau petits objets à thématique marine que le couple revendra. Allier impression et environnement reste parfois assez compliqué mais ces anciens designers s'en tirent à merveille, surtout que les plages jonchées de détritus sont légion. Il faut également savoir que leur imprimante 3D, arrivée un mois après le début de leur périple, ne peut pas tout imprimer, certains plastiques comme le PVC rendant les choses plus compliquées qu'autre chose. Certains objets seront quant à eux plus complexes, demandant parfois quelques heures avant de pouvoir être imprimés. Cela n'empêche pas pourtant ces deux férus d'écologie de continuer à imprimercontre vents et marrés, recevant à l'occasion des encouragements des personnes croisés sur la route.
Pour ce qui est de la suite, les deux compères espèrent s'allier à d'autres personnes afin de pourquoi pas commencer un petit mouvement qui fera des émules par la suite. Si jamais vous disposez d'une imprimante 3D et que vous êtes à court d'idées pour cet été, voilà un beau moyen d'allier l'utile à l'agréable.
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