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Nombreux sont les personnes au dehors à avoir eu au moins une fois dans leur vie une Gameboy. Cette console portative aura marqué une génération toute entière et si jamais vous vous sentez nostalgique, il existe un joli moyen de tenir à nouveau la petite console en main : l'impression !
Qui n'a jamais rêver d'imprimer une console !! C'est désormais chose possible même si les choses seront moins évidentes qu'ils n'y paraissent. Tout d'abord, il vous faudra une belle imprimantes en relief pour imprimer la coque même de votre petit appareil. Là où les choses risquent devenir plus compliquées, c'est durant le montage même du reste de l'appareil. Il vous faudra ainsi une vielle manette de Super Nintendo et une Rasberry Pi pour fignoler votre appareil.
Il va sans dire qu'il faudra non seulement posséder une imprimante 3D mais également être bon en électronique pour pouvoir tenir la console convoitée dans vos mains.
C'est la compagnie Adafruit, spécialisée en kits électroniques et créatrice également d'une imprimante miniature qu'on peut monter soi-même qui est derrière ce projet assez original. La console de Nintendo fêtant cette années ses 25 ans d’existence, c'était l'occasion rêver de faire revivre celle-ci en passant notamment par une forme d'impression qui a le vent en poupe.
Si vous avez peur de faire des bêtises, rendez-vous sur le site Thingiverse qui vous permettra d'avoir accès à tous les plans de montage de la console. Faites donc chauffer votre imprimante 3D et sortez les tournevis si jamais vous avez envie de replonger dans les jeux de votre enfance !
Sœur ennemie de l'imprimante jet d'encre, l'impression continue vaillamment depuis des années de faire la nique à sa comparse, offrant un système d'impression pas toujours abordable mais bien souvent salué par bien des professionnels et des particuliers. Mais comment est donc apparue cette technologie ô combien ingénieuse ?
Il faut remonter dans les années 30 pour que le l'inventeur américain Chester Carlson mette au point un procédé d'impression sans tâches nommé xérographie. Il obtint un brevet pour son impression en 1942 mais dut néanmoins attendre quelques années avant que son invention n'attire l'attention d'investisseurs. C'est une compagnie nommée Haloid qui allait finalement prêter la plus grande attention à ce nouveau procédé. Les deux parties étaient encore loin de se douter que ce partenariat allait faire leur renommée ! C'est dans les années 60 qu'un jeune ingénieur du nom de Gary K. Starkweather, travaillant dans la nouvellement nommée compagnie Xerox (anciennement Haloid) allait faire eurêka en ayant l'idée de reproduire un document à l'identique en utilisant un ordinateur. Plus qu’enthousiaste à l'idée d'utiliser la technologie laser pour matérialiser ses idées, Starkweather allait cependant faire face à la réticence de ses supérieurs, peu enclins à investir dans une technologie plutôt couteuse. Starkweather n'allait cependant pas laisser tomber et fabriqua sa propre machine dans le plus grand secret, mettant au point un système permettant au rayon laser de rebondir sur le tambour pour ensuite balayer la feuille traversant l'imprimante.
Après des mois d’effort, Starkweather vit enfin ses efforts récompensés et Xerox invita celui-ci à travailler de manière officielle sur son projet en 1970 dans un nouveau centre créé à Palo Alto en Californie. Une machine nommée EARS (Ethernet, Alto, Research character generator, Scanned laser output terminal, à vos souhaits !!) apparue en 1972 et servit de socle pour la mise au point de la Xerox 9700. Le reste appartient désormais à l’histoire !
