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Acheter une imprimante est souvent pratique, mais cela peut aussi vous mener en prison ! Un Américain du nom de Doug Costello en a fait les frais, après avoir mis son imprimante en vente en ligne.
La transaction s'est déroulée sur le site Craiglist, et l'individu a vendu sa machine pour 40 dollars, plus frais de port. L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais l'acheteur, Gersh Zavodnik , en a décidé autrement. L'homme, originaire d'Ukraine, a décidé de poursuivre Costello, arguant que sa Brother laser n'était plus en état .
L'affaire a été abandonnée dans un premier temps, mais Zavodnik est revenu à la charge, en renvoyant des documents au vendeur, lui demandant de payer 30,000 dollars pour infractions diverses. Une fois de plus, l'affaire a été jetée aux oubliettes, avant que la cour ne la ressuscite en 2012, la faisant traîner pendant 9 mois. Zavodnik ne s'est pas fait prier, entre temps, pour envoyer d'autres plaintes à Costello, les montants plafonnant à 300,000 et 600,000 dollars.
La bataille juridique a pris des proportions démesurées, tant et si bien que Costello a dû faire appel à un avocat. Il se trouve que Zavodnik est un récidiviste », l'homme ayant porté plainte contre une centaine d'autres personnes en quelques années.
Bien que l'affaire de l'imprimante ait finalement été « résolue » par les hautes instances (après plus de six ans), le calvaire de Costello n'est peut-être pas encore terminé. Un ami de Zavodnik ayant déclaré que ce dernier comptait bien faire appel.
En attendant, le vendeur a assuré qu'il ne vendrait plus d'imprimante, ou quoi que ce soit d'autre, en ligne.
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On peut imprimer de nombreuses choses avec son imprimante, incluant des faux billets ! Néanmoins, cette activité illégale peut vous coûter très cher, à l'image de ces deux sexagénaires, soupçonnés d'avoir distribué de l'argent contrefait pendant des années.
Nous n'avons pas à faire, ici, à un simple quidam imprimant dans son coin, mais à un ancien imprimeur, rompu aux techniques d'impression. C'est en 2011 que la police a commencé son enquête, un nombre impressionnant de coupures contrefaites étant en circulation sur le territoire. Les soupçons se tournent alors vers Dominique Patrom, qui s'était depuis reconverti dans la vente d'automobiles.
Bien que clamant son innocence dans l'affaire, l'homme a vu son lieu de travail perquisitionné, les forces de l'ordre allant même jusqu'à utiliser du matériel détecteur de pièces cachées. Jackpot par la suite, une pièce de 40m², servant de repaire aux faussaires, est alors découverte. Sur place, des imprimantes jet d'encre et laser, ainsi que du matériel de typographie, un meuble chauffant, et une quantité astronomique de faux billets, pas encore distribués. Les policiers ont également découvert de fausses étiquettes pour bouteilles de champagne, ainsi que des cartes réservées aux nouveaux membres de la police !
Patrom a finalement passé aux aveux, avouant qu'il s'est lacé dans la contrefaçon, afin de s'en sortir financièrement. Ce business lui aura permis de sortir la tête de l'eau, en vendant notamment des billets imprimées à 5 euros ( pour les billets de 50 euros), et à 2 euro. Le malfrat, ainsi que son complice, risquent d'écoper de 30 ans de prison.
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