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Il fut un temps où les imprimantes ne servaient qu’à imprimer documents et photos. Avec l’avènement de l’impression 3D, le champ des possibles a considérablement augmenté, permettant l’avènement de type d’impressions que l’on n’aurait jamais soupçonné.
Ainsi, l’impression de la peau fait désormais partie des choses possibles, tant et si bien que cette branche de la bio impression fait des émules, en Corée du sud notamment, où les choses avancent de façon significative. Des chercheurs de l’université de Science et Technologie Pohang ont ainsi trouvé une nouvelle manière d’imprimer de la peau en limitant les frais, sans pour autant altérer la qualité de l’impression. Ils ont utilisé, pour cela, une imprimante 3D permettant d’imprimer de deux manières différentes, donnant vie par la suite à une membrane en collagène.
En partant de cette découverte, cela pourrait donner lieu à des peaux plus efficaces. Selon le docteur Dong-Woo Cho, qui a participé à l’élaboration de cette peau, la méthode qui a été mise au point dans les laboratoires pourrait servir de terreau pour l’élaboration de membranes nouvelles générations pour les accidentés, comme les grands brûlés. L’éminence grise a ajouté que cette technique serait 50 fois moins couteuse que les méthodes alternatives, tout en nécessitant 10 fois moins de matériaux adaptés. De quoi faire rêver les chirurgiens réparateurs !
Après avoir effectué les tests, les chercheurs ont même constaté que la peau imprimée avait toujours une belle tenue même après 14 jours. Si cette méthode est approuvée par la suite, on risque bel et bien de faire un grand pas dans le monde de la médecine, le tout grâce à l’impression.
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On le sait désormais, l’impression peut se retrouver un milieu d’histoire de piratage et même de trafic de drogue à l’aide de cartouches toner ! On a récemment eu à faire à une nouvelle affaire d’espionnage et l’instigateur du méfait s’est vu arrêter par les forces de l’ordre…. A cause de son imprimante ! Explications.
The Intercept, un site se spécialisant dans la fuite de données, voulait ainsi faire circuler des documents relatifs aux élections américaines de 2016. Seul bémol, les documents incriminés avaient un petit atout dans leur manche : des points jaunes.
En effet, il existe une technologie, venant des imprimantes laser, permettant d’apposer des marqueurs graphiques jaunes sur le document. En scannant les documents, les responsables de The Intercept étaient loin de se douter qu’ils allaient s’afficher sur le Net entier ! Il n’aura fallu qu’une journée à la NSA pour retracer les hackers grâce à ses fameux marqueurs graphiques, au grand dam des resquilleurs. Le système est tellement efficace que c’est tout l’inventaire de l’utilisation de l’imprimante qui a pu être retracé, de l’l’endroit en passant par l’heure exact.
Si jamais vous souhaitez savoir comment le procédé fonctionne, c’est très simple. Munissez-vous d’un lecteur PDF et d’un logiciel de traitement de type Gimp ou Photoshop. Allez sur votre document et faites une capture d’écran d’une zone sans texte et sur fond blanc (faisant au moins 1/6 du document).
Ouvrez la capture avec votre logiciel de traitement et recadrez de sorte à ne garder qu’un rectangle blanc. Des points jaunes devraient commencer à apparaitre.Vous pourrez alors inverser les couleurs et les points jaunes n’auront plus de secret pour vous. Il ne vous restera plus qu’à décrypter le tout à l’aide d’une table de traduction de l’EFF et voilà !
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