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Une compagnie basée à San-Diego a récemment mise au point du tissue organique se rapprochant de celle du foie humain, le tout à l’aide d’une imprimante en relief spécialement conçue à cet effet. Cette petite innovation visera notamment à aider les compagnies pharmaceutiques à tester leurs nouveaux médicaments avant de les mettre en vente.
Il fut un temps où une telle découverte aura été considérée comme de la science-fiction, mais l’impression en 3D a pris une ampleur telle qu’on pourra bientôt plus sans passer dans le domaine médical !
Comme dit plus haut, les « foies miniatures » ont été imprimés avec une imprimante spéciale et sont composés de trois types de cellule que l’on peut retrouver dans le foie humain. Un excellent moyen pour ainsi faire des tests médicaux sans faire appel à un quelconque cobaye.
Keith Murphy, responsable d’Organavo, la compagnie responsable de cette opération, a ainsi affirmé que le tissue mis au point pourra être d’une grande aide pour le domaine pharmaceutique. Même si nous ne sommes pas en présence d’organes à proprement parlé, on retrouvera les mêmes caractéristiques qu’un foie conventionnel
Pour ce qui est de la conception même de ces tissus, un prélèvement de cellules sera d’abord effectué sur des cadavres par exemple, avant que le tout soit transformé en une encre biologique. Il faudra ensuite que le tout soit imprimé suivant un schéma particulier avant d’attendre trois jours, le temps que le simili-foie soit utilisable.
A l’arrivée, les compagnies pharmaceutiques pourront ainsi passer commande à Organavo pour obtenir leur petit lot de foie pour les expérimentations. En espérant qu’on puisse un jour commander des membres imprimés sur mesure !
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Après la nourriture, les maisons, les os ou autres prothèses, voici que l’impression en relief vient d’ajouter un nouvel élément à sa longue liste d’éléments imprimables. En effet, une équipe de chercheurs de l’université de Princeton aux USA a réussi à imprimer du LED, ne plus ni moins.
Cette petite avancée anodine au premier abord pourrait donner lieu à quelques améliorations non négligeables à l’avenir. L’équipe, menée par Michael McAlpine a ainsi pu imprimer du QLED, une forme de LED que d’aucuns considèrent comme l’évolution logique de cette dernière. Le QLED offrirait ainsi une brillance plus accrue ainsi qu’une colorimétrie plus poussée, sans compter que sa consommation d’énergie serait moindre par rapport au LED actuel. Du véritable pain béni en tout cas pour les secteurs de l’électronique.
L’impression en 3D apporterait également un plus par rapport aux écrans LED actuels, le relief. McAlpine a justement mis en exergue le fait que les fabricants de téléviseurs ou de téléphones excellaient dans la fabrication d’écran en 2D, et que l’apport de la 3D pourrait ouvrir de nouvelles perspectives auxquelles personnes n’avaient pensé jusque là
Pour l’impression de sa nouvelle création, l’équipe a ainsi superposé cinq couches de matière via l’imprimante : des nanoparticules d’argent, deux couches de polymère composé de cadmium et deux autres couches de galinstan, un alliage complexe fait de gallium, d’indium et d’étain. On est en effet loin de l’encre que l’on trouve dans nos cartouches !
Avec leur imprimante 3D, qui coute quand même 20000 dollars et qui aura demandé deux années de recherche, l’équipe de McAlpine voit déjà plus loin et espère ainsi mettre au point un transistor imprimé pour ne pourquoi pas fabriquer des lentilles permettant l’affichage tête haute. On croise les doigts pour eux !
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