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Les imprimantes 3D ont depuis longtemps quitté le sol terrestre pour aller vers d'autres aventures, grâce notamment à la NASA qui s'en sert désormais sur la station spatiale internationale. Loin de s'arrêter en si bon chemin, les têtes pensantes de l'agence spatiale ont d’autres idées en tête, dont le projet Archinaut qui pourrait bien révolutionner l'aérospatiale et l'impression.
Le principe se présente comme suit : une imprimante capable d'imprimer dans le vide spatial à l'aide de bras robotisés. Une petit prouesse aussi ingénieuse que coûteuse, celle-ci devant coûter la jolie petite somme de 20 millions de dollars. Date prévue de sortie : courant 2018.
Le projet est sortie vainqueur d'une série d'autres idées à visée gouvernementale ou commerciale. Selon Steve Jurcyk, un responsable travaillant à la NASA, le but est de redéfinir la manière dont les systèmes sont fabriqués dans l'espace. Au lieu d'envoyer systématiquement de coûteuses fusées en orbite, il deviendrait ainsi plus simple de tout fabriquer sur place, ou de les imprimer comme il sera le cas ici. Si Archinaut voit bien le jour, il sera ainsi possible de réparer des satellites voire de construire des vaisseaux directement en orbite. Dans la mesure où les tests prévus dans 2 ans seront concluants, les instigateurs du projet plancheront alors sur une version plus grande de l'imprimante, qui pourrait servir à différentes choses, comme le nettoyage de débris spatiaux pour un éventuel recyclage ultérieur.
Au rythme où vont les choses, on risque de voir s'envoler bien plus d'imprimantes dans les années à venir plutôt que des astronautes. Une belle évolution pour un appareil qui était il y a encore peu cantonné dans des bureaux.
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Le matériau qui reviendra le plus souvent lorsque l'ion évoquera l'impression 3D sera le PLA, voir l'ABS. Néanmoins, d'autres matières s'invitent désormais dans le landerneau de l'impression, comme le graphène qui est désormais au cœur d'une encre nouvellement créé.
L'utilisation du graphène dans une encre pour imprimante 3D a de quoi susciter l’interrogation et pourtant, l'apport de celui-ci pourra être des plus importants. On reconnaît au graphène de nombreuses qualités et propriétés, dont une excellente conductivité électrique et de la robustesse.
De ce fait, cette encre pourra servir à réparer des os, des nerfs ou même des muscles.
Ce petit exploit ne fut pas aisé à réaliser, notamment au niveau du taux de graphène contenu dans l'encre qui n'arrivait pas à dépasser les 20% lors des précédentes tentatives. Les chercheurs ont cette fois-ci réussi à mettre au point un liquide contenant 60 à 70% de graphène. Pour arriver à ce résultat, les chercheurs ont utilisé des pétales de graphènes, couplés à du polyester biocompatible. Après le dépôt de l'encre, les solvants présents vont s’évaporer, permettant ainsi à l'encre de se solidifier.
Certains domaines risquent d’accueillir cette innovation à bras ouverts, que ce soit du côté de la médecine régénérative ou de l'électronique. Les chercheurs ont même essayé d'injecter des cellules souches dans une structure créée avec cette encre, et les dites cellules ont non seulement survécu mais elles se sont même multipliées. Nous attendons désormais de voir si cette encre nouvelle génération va réussir à faire ses preuves sur le terrain
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