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Quand on parle d'imprimantes, on a toujours en tête les éternels modèles à jet d'encre ou laser. Certains concepts ont parfois exploré des terrains peu orthodoxes, comme l'utilisation de vieux crayons ou de café en guise d'encre. La Wax-on se veut moins exotique dans son approche, mais propose, quand même, une expérience d'expression peu commune.
Au premier abord, cette imprimante marque par son design sortant des sentiers battus. Là où la plupart de nos machines seront bien souvent « à plat », la wax-on joue sur la verticalité. Un beau moyen, ainsi, de gagner de la place, les imprimantes étant connues pour occuper pas mal d'espace. Ainsi, la feuille imprimée glisserait doucement le long de la paroi, avant de se caler dans le petit espace prévu à cet effet, en dessous.
Autre particularité de la Wax-on, son encre. Pas de cartouche jet d'encre ou toner ici, mais de l'encre solidifiée. Le concept n'est pas nouveau, et la marque Xerox a depuis longtemps adopté les encres solides. Un moyen, comme un autre, de lutter contre le gaspillage lié aux consommables. Néanmoins, il n'est pas dit que l'imprimante possède un bac pour contenir des feuilles de papier. Ainsi, vous risquez de prendre du temps pour imprimer votre thèse.
Alliant design hi-tech, encre « non polluante » et ergonomie, la wax-on pourrait faire le bonheur des personnes travaillant dans les espaces réduits. L'imprimante étant, pour l'instant, cantonnée à l'état de concept, on ignore si ce modèle hors-normes arrivera bientôt sur nos bureaux.
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Suivant la mouvance actuelle des prothèses imprimées, des étudiants de Lille viennent de mettre au point un gant bionique destiné aux personnes handicapées. Nom de la chose : Print'hand.
Ce gant est le fruit d'un long travail, chapeauté par 23 futurs ingénieurs de l'ISEN de Lille, en collaboration avec une entreprise du nom de Dagoma.
L'objet imprimé se destine ainsi aux personnes ayant souffert d'une amputation d'un AVC ou tout autre accident. Après de nombreuses heures de travail, les étudiants en sont arrivés à leur troisième version, qui se compose des éléments suivant. Tout d'abord, la main dispose d'une ossature imprimée en 3D à l'aide d'ABS. On retrouve ensuite des capteurs myoélectriques sur le dessus, ainsi qu'un brassard. Il faudra ensuite 5 petits moteurs pour actionner les doigts, ainsi qu'un petit moteur qui se chargera du poignet.
À noter que le gant peut se connecter, via Bluetooth, à une application Android. Cette dernière vous propose deux modes, le premier étant un mode exercice pour vous rééduquer. Quant au second, il vous permet d'attraper des objets. On retrouve également des capteurs au bout des doigts, qui vous aideront à connaître la forcé exercée sur l'objet que vous attrapez. Une petite pile viendra, quant à elle, alimenter le tout.
Le projet a fait son bonhomme de chemin, tant et si bien que quatre des étudiants ayant participé au projet souhaitent, désormais, monter une start-up afin de commercialiser l'objet imprimé. Montant visé : moins de 1000 euros pour celui-ci. La Print'Hand pourrait être un excellent moyen, pour ceux ayant souffert d'un accident ou autre, de retrouver une vie normale.
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