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Cela fait longtemps que l’impression 3D propose aux constructeurs de donner vie aux maisons et autres bâtiments. La France commence tout doucement à adopter ce nouveau mode de construction et Nantes va accueillir, cette année, une petite première qui risque de faire son petit effet dans le monde du logement.
La ville va ainsi accueillir en septembre de nouveaux logements sociaux, entièrement conçus par impression 3D. Point de béton conventionnel ici mais du polyuréthane qui servira de matière première aux murs de l’habitation. Le premier né de ce projet, Yhnova, est ainsi prévu pour cet automne, et devrait occuper une superficie de 95m². Un joli petit exploit qui vient de la région, le procédé ayant été conçu et breveté par l’université de Nantes. Son nom : Le BatiPrint3D.
Selon Benoit Furet, qui œuvre pour le LS2N (un spécialiste du développement robotique), l’impression 3D risque d’apporter de jolis avantages à ces nouveaux logements. De par sa conception, l’habitat n’aura pas de coins, ce qui empêchera la création de ponts thermiques, empêchant le froid d’entrer. La maison n’aurait également pas besoin de chauffage, selon les dires de ses concepteurs.
Outre les particularités au niveau de la construction, les avantages viendraient également du coût réduit de l’impression, sans compter le temps de « construction » qui devrait avoisiner les 72 heures. On est loin des chantiers pouvant durer des semaines entières.
L’avenir du BTP risque de se voir modifier dans les années à venir, d’autant plus que des pays comme Dubaï adoptent désormais les imprimantes 3D pour créer ses bâtiments.
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Nous le savons déjà, l’impression 3D peut être d’une grande aide pour les personnes souffrant d’un handicap ou les accidentés. Des collégiens ne s’y sont pas trompés et ont décidé de venir en aide à leur camarade en lui imprimant une main prête à l’emploi.
La vie d’Erwan, 12 ans, n’a pas débuté sous les meilleurs auspices. Le jeune garçon, originaire du Nord-Finistère, est en effet né avec une main droite atrophiée, rendant certains gestes du quotidien plus compliqués. Ayant vu dans un journal qu’on pouvant imprimer des prothèses, le petit garçon a toujours voulu s’offrir, à son tour, une main pouvant l’aider dans sa vie de tous les jours. C’est grâce à l’association E-nable, déjà responsable de plusieurs miracles de ce genre, qui s’est chargé de mettre en relation Erwan et des « makers » aptes à imprimer ce genre d’objets. Il s’est avéré que les « makers » en question étaient de jeunes collégiens qui, chapeautés par leur professeur de techno, ont créé la petite main. Quatre imprimantes 3D, une trentaine d’euros de matériaux et 30 heures plus tard, la prothèse a enfin pu voir le jour !
Erwan a d’ores et déjà pu essayer sa nouvelle main et a procédé à quelques petits essais afin d’être bien à l’aise. Désormais, le jeune homme est prêt à le porter régulièrement au collège.
C’est une nouvelle vie qui commence pour le petit garçon qui a auparavant subi de nombreuses brimades du fait de son handicap. Un nouvel exploit en tout cas pour cette nouvelle forme d’impression qui nous rappelle que l’on peut très bien faire de la prothèse imprimée made in France.
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