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L'encre aura toujours été un passionnant sujet de discussion, ce précieux liquide générant toujours controverses et débats, notamment en raison de son coût assez élevé. Alors que l'on se tourne généralement vers les grandes marques pour trouver notre bonheur, d'autres ont tout simplement eu la bonne idée de générer leur propre encre histoire d'être tranquille !
Les pieuvres par exemple n'ont jamais eu besoin d'HP, de Canon ou Brother, la plupart de ces animaux marins étant capables de créer leur propre liquide. Il va sans dire que ces charmantes bestioles n'iront jamais imprimer leurs documents sous l'eau mais feront en sorte de se servir de leur encre (composée en grande partie de mucus et de mélanine) pour se défendre. En effet, si jamais un assaillant venait se frotter à eux d'un peu trop près, il suffirait d'un petit nuage de pigments pour pouvoir filer en douce.
L'homme a depuis longtemps remarqué ce curieux système de défense et n'a pas manqué d'y jeter son dévolu. Ce n'est curieusement pas le domaine de l'impression voire de l'art qui aura le plus accaparé le liquide venant des céphalopodes, mais plutôt celui de la cuisine. En effet, la saveur iodée de ce système de défense aura fait le bonheur des gourmets depuis plusieurs siècles déjà.
Peu de chance pour le moment d'utiliser un poulpe pour recharger vos cartouches d'encre, à moins qu'une imprimante à risotto n'apparaisse dans les prochaines années. Quoi qu'il en soit, certaines fildena stop ed ont découvert des propriétés médicinales à l'encre des céphalopodes. A défaut d'en faire un carburant pour vos imprimantes, il se peut que l'on s'injecte un jour cette encre pas comme les autres en intraveineuse !
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Le monde médical n'arrête plus de trouver des nouvelles propriétés aux imprimantes 3D et c'est désormais la FIV (ou fécondation in vitro) qui va faire les yeux doux à cette nouvelle forme d'impression.
En effet, des médecins spécialistes en fécondation basés à Montpellier ont réalisé une première mondiale, ces derniers ayant réussi à reproduire la structure de l'embryon à l'aide d'une imprimante.
Cette opération qui paraît anodine à première vue pourrait apporter de belles solutions aux femmes passant par la FIV. En effet, il faut savoir que ce sont près de 85% des embryons utilisés lors des fécondations qui peinent à s’implanter comme il se doit dans l'utérus de la future mère. Afin de palier à ce taux d'échec particulièrement élevé, l'impression en 3D a ainsi été appelé à la rescousse.
L'impression des embryons pourrait ainsi permettre aux médecins de déterminer lequel des dits embryons serait le plus apte à être implanter chez la femme, augmentant ainsi ses chances d'avoir un enfant. Il n'était possible auparavant de déterminer le bon embryon qu'en passant par un simple microscope, garantissant un taux de réussite plus que minime.
Même si elle demeure pour le moment expérimentale, cette nouvelle utilisation des imprimantes est fort prometteuse et selon le professeur Hamamah, l'un des responsables du projet, le taux de succès des implantations risquerait d'être drastiquement doublé si jamais les prochains tests étaient concluants.
L'équipe de chercheurs n'a d'ailleurs pas manqué de déposer un brevet concernant cette technique et même si celle-ci est à ses balbutiements, on souhaite qu'elle prenne de l'essor afin de combler des milliers de futures mamans dans le monde !
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