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Le gouvernement australien vient d’allouer près de deux millions de dollars à cinq instituts de recherche, dans le but de développer des additifs susceptibles de donner vie à des « matériaux dégageant de l’énergie ». Une façon, en somme de dire, produits susceptibles d’être utilisées en tant que carburant…ou en tant qu’explosifs.
Il se trouve, en effet, que l’impression de ce type de matériau, pourrait réduire les dépenses des militaires, tout en améliorant la puissance de feu de leur arsenal. Selon Christopher Pyne, ministre australien de la défense, ces recherches pourraient aboutir à la mise en place de systèmes de défense bien plus efficaces, avec des objectifs bien spécifiques.
Selon le professeur David Lewis, spécialiste en polymères, la possibilité de développer ce genre de système en passant par l’impression serait un pas supplémentaire vers la démocratisation d’additifs 3D. Ce projet risque de s’étendre sur près de deux ans et si l’utilisation d’imprimantes 3D serait bénéfique pour faire baisser les coûts (tout en offrant des possibilités de designs plus variés), ce procédé serait aussi bénéfique pour l’environnement.
Si les militaires risquent de se frotter les mains avec les perspectives que va leur offrir l’impression en relief, les personnes luttant contre la prolifération d’armes imprimées risquent de faire la tête.
L’arrivée des armes imprimées à cause de grandes questions du fait de la difficulté rencontrée lorsqu’il s’agit de les détecter. Les imprimantes 3D offrent, en tout cas, de plus en plus de possibilités, et cette tendance de risque pas de décroitre.
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