Armes imprimées : saisie importante d'éléments en Australie

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Alors que l’on entend généralement des histoires de saisies d’armes ou de drogues, il est un plus rare d’entendre parler de descentes de police à cause d’une imprimante. Ce genre de fait-divers risque néanmoins de se démocratiser avec l’avènement de l’impression en relief.

 

 

Des policiers australiens ont ainsi découvert une importante cache qui regroupait entre autres des éléments imprimés susceptibles de reproduire des armes. C’est la première fois qu’une saisie de ce genre a lieu dans cette région du monde et le débat autour des armes imprimées risque de reprendre de plus belle. Ainsi, l’une des préoccupations majeures après cette saisie tourne autour de la portée des lois actuelles envers ce type d’arme nouvelle génération.

Selon l’inspecteur Scott Knowles, qui officie à Queensland, les lois en vigueur dans sa région sont s’appliqueraient également aux armes imprimées. Il a quand même ajouté que le pays devait plus que jamais se mettre au diapason et durcir sa loi afin d’endiguer l’éventuelle prolifération de ce type d’armements. Un ancien policier du nom de Carl Judge suggère lui de son côté de bannir les logiciels permettant l’impression de telles armes, citant pour étayer ses dires l’affaire de l’Américain Cody Wilson. Ce dernier avait en effet mis à disposition des internautes les plans de son « Liberator » et le gouvernement avait agi bien tardivement, laissant les plans se faire télécharger plus de 100000 fois avant d’intervenir!

 

 

Cette affaire nous rappelle que les imprimantes 3D peuvent parfois servir des desseins peu glorieux et si un véritable fait-divers autour d’une arme imprimée n’a pas encore eu lieu, gageons hélas que cela ne saurait tarder.

 

 

 

 

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